Principe de l'intervention :
La greffe de cheveux est une technique visant à corriger la perte de cheveux, aussi bien chez l'homme que chez la femme.
Dans les pays occidentaux, 90% des patients sont des hommes ; et contrairement aux idées reçues, le traitement de l’alopécie chez la femme fonctionne aussi très bien (le seul facteur limitant étant parfois la pauvreté de la zone donneuse et certaines causes organiques).
Sauf contre-indication, elle permet de « couvrir » n’importe quelle zone glabre (ou non) sur toute de la surface cutanée du corps.
Dans la majorité des cas on corrige principalement les chutes de cheveux au niveau du vertex (« tonsure »), des golfes temporaux, ou en cas de recul de la ligne frontale.
On peut également dissimuler une cicatrice présente dans une zone chevelue (cuir chevelu, ccatrce de lift frontal, sequelle de fente labiale…)..
Actuellement, de nouvelles demandes / indications se présentent : sourcils, barbe, moustache, bouc et parfois les cils.
Et dans certains pays….pubis et aisselle…(!)
Tout est donc – en théorie – possible (même en pratique).
Quel que soit la zone à implanter, le principe de base est presque toujours le même : prélever les cheveux dans la région de la couronne, à l'arrière du crâne (entre les oreilles) qui sont génétiquement programmés pour ne pas tomber et ensuite les ré-implanter dans la zone souhaitée.
On peut aussi prélever au niveau des tempes, et parfois les poils du corps (dos, cuisse …. « body to head transplant »).
Actuellement, deux principes de prélèvement existent:
- La technique de la bandelette chirurgicale (strip ou FUT en anglais) qui est la plus ancienne, dont le principe est de prélever une bande de peau, à l’arrière du crâne, avec tous les cheveux (laissant donc une cicatrice résiduelle).
- La technique d'extraction d’unité folliculaire (FUE) : c’est la technique dite « cheveux par cheveux » qui est plus récente. On prélève un cheveu à la fois et il existe des cicatrices de la taille d’une tête d’épingle (mais dépends en fait de la taille du punch utilisé par l’opérateur). C’est la technique injustement dénommée « technique sans cicatrice ».
L'une ou l'autre de ces deux techniques sera choisie en fonction de l'étendue de la calvitie, des résultats souhaités, de l'élasticité du cuir chevelu et parfois de la demande du patient (refus de la cicatrice).